En l’espace de seulement deux semaines, le Burundi a vu affluer 42 000 réfugiés congolais sur son sol, un exode massif provoqué par l’escalade des violences dans l’est de la République Démocratique du Congo (RDC).
Modeste Bahati Lukwebo, deuxième vice-président du Sénat de la République Démocratique du Congo (RDC), a obtenu le feu vert pour quitter le pays et se rendre en Belgique afin d’y recevoir des soins médicaux. Cette autorisation, accordée par le Sénat, intervient après des semaines d’attente pour le sénateur, dont l’état de santé nécessitait une intervention urgente à l’étranger.
Après l'annonce des autorités en place, ce mardi 18 février 2025, le trafic lacustre entre les villes de Goma et Bukavu sur le lac Kivu a effectivement repris, mettant fin à une période d'interruption due à divers facteurs de sécurité et de santé publique.
Quelques heures après l'entrée officielle des rebelles du M23 dans la ville de Bukavu chef-lieu de la province du Sud-Kivu ce 15 février 2025, le gouvernement de la République Démocratique du Congo réagit fermement tout en rassurant qu'il suit de près la situation.
Dans une démarche inédite de réconciliation nationale, Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO), a souligné l'importance vitale du dialogue et de l'unité pour résoudre les crises qui secouent l'Est de la République Démocratique du Congo (RDC). À l'issue d'une rencontre à Goma avec des représentants du mouvement politico-militaire M23, Mgr Nshole a insisté sur le fait que "des solutions peuvent être trouvées si les Congolais acceptent de se mettre autour d'une même table."
Le gouvernement de la République Démocratique du Congo (RDC) a pris une décision spectaculaire en interdisant tout survol de son territoire par des aéronefs immatriculés au Rwanda ou basés dans ce pays. Cette mesure, annoncée par des sources officielles la soirée du mardi 11 février 2025 se veut une riposte face à ce que Kinshasa qualifie de "guerre d'agression" de la part du Rwanda.
Dans une démonstration de soutien aux forces armées déployées dans le Nord-Kivu, Guy Kabongo Mwadiamvita, Vice-Premier Ministre et Ministre de la Défense et des Anciens Combattants, a effectué une visite au Quartier Général avancé du Front Nord et à la position des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) de Kitsumbiro, dans le territoire de Lubero. Accompagné du Lieutenant-Général Ychaligonza Nduru Jacques, Chef d'État-Major Adjoint chargé des Opérations et Renseignements, ainsi que de plusieurs députés nationaux du Nord-Kivu, cette visite a eu lieu ce mardi 11 février 2025.
La nuit du lundi à ce mardi 11 février 2025 a plongé la communauté de Kiziba 2 en territoire de Nyiragongo dans une profonde tristesse, le chef de village, Kimanuka Musekura Prosper, et trois de ses enfants ont été assassinés, laissant la population locale sous le choc.
Dans un contexte marqué par la panique, l'instabilité et les conflits, les Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) ont émis ce vendredi 07 janvier 2025 un communiqué officiel signé par le général Pacifique Masunzu, commandant de la 3ème zone de défense. Celui-ci appelle la population de Bukavu à rester calme et à soutenir les efforts des forces armées dans la lutte contre les rebelles du M23 et l'armée rwandaise.
Ce mercredi 5 février 2025, la cité minière et stratégique de Nyabibwe dans le territoire de Kalehe au Sud-Kivu est devenue le théâtre d'une nouvelle escalade dans le conflit qui déchire l'est de la République Démocratique du Congo. Selon plusieurs sources locales, les forces du mouvement rebelle M23 ont réussi à pénétrer dans la cité par les avenues Magangu et Ruzazi, après des affrontements intenses avec les forces combinées des FARDC soutenues par les jeunes du groupe Wazalendo.
Plusieurs sources confirment la libération de Jean-Jacques Wondo, l'expert militaire belge ce mardi 04 février 2025. Celui-ci a été arrêté à Kinshasa suite à une tentative de coup d'État en mai dernier, a été libéré. Condamné à mort par deux fois, en première instance puis en appel le 27 janvier, cette libération inattendue marque la fin d'un cauchemar de près de neuf mois pour le Belge.