La République Démocratique du Congo(RDC) a accepté de collaborer avec les Nations Unies pour une enquête conjointe sur une série des violences dans la province du Kasaï, où les deux experts onusiens et leurs collaborateurs congolais ont trouvé la mort.

D’après la ministre congolaise des Droits humains, Marie-Ange Mushobekwa, le Gouvernement va prendre la direction de cette enquête, précisant que l’Etat congolais n’avait rien à cacher dans cette affaire.

Kinshasa a ainsi donné son accord permettant aux Nations Unies par ses experts d’enquêter sur les cas de violences à répétition dans ce coin de la RDC, et aussi sur le meurtre le mois de mars dernier de deux experts onusiens Zaida Catalan et Michael Sharp.

D’après une dépêche de la radio okapi, l’engagement de Kinshasa est une réponse à l’ultimatum lancé aux autorités congolaises par le haut-commissaire aux droits de l’homme des Nations Unies Zeid Ra’ad Al Hussein.

Le mardi 6 Juin à l’ouverture de la 35è session du Conseil des droits de l’homme à Genève en Suisse, renseigne cette source,  Zeid Ra’ad Al Hussein a donné 48 heures au pouvoir congolais, pour accepter de participer à ladite enquête au risque de voir l’ONU ouvrir une enquête internationale.