Le parti de Feu Etienne Tshisekedi se dit « victime de harcèlement de la part du régime de monsieur Kabila qui ne cesse de multiplier des actes de provocation à son égard et dénonce l’enlèvement de ses membres dont certains sont gardés dans les geôles secrets du pouvoir et privés de toutes visites, même celles de leurs membres de famille ou de leurs avocats ».   

Selon le communiqué du parti de ce 13 février, tout a commencé le 31 décembre 2017, jour de la marche du CLC, lorsque son militant Yves Manda Shimbi a été enlevé au quartier Mitendi dans la commune de Mont Ngafula. Depuis, 3 autres enlèvements ce sont suivis, notamment, celui du président de la cellule Kanama, Innocent Kabaya Mulumba, le 28 janvier. L’autre est intervenu au quartier Mitendi dans la commune de N’djili le 06 février a eu pour « victime », Dirack Ebale Ezomo, chef d’équipe du siège national du parti. Enfin, le dernier en date, c’est l’enlèvement de Franck Ngalamulume Tshimanga le 13 février au quartier industriel à Limete.

Ces récents enlèvements ne viennent qu’allonger la liste de plusieurs autres de même nature, à l’instar de celui du député Gecoco Mulumba malade mais encore emprisonné alors que les médecins de l’Etat ont autorisé son évacuation à l’étranger pour des soins appropriés, dénonce l’Union pour la démocratie et le progrès social.

Et à l’UDPS de qualifier ces enlèvements de « politique de terre brûlée que tente d’instaurer la mouvance Kabiliste » qui est pourtant loin de faire plier les « combattants » qui exigent « la libération sans condition de tous ses membres ».