Le gouvernement congolais a renouvelé sa volonté de poursuivre sa collaboration avec les Nations Unies au sujet de l’enquête sur les violences dans les provinces du Kasaï et Kasai-central. C’est la ministre congolaise des Droits, Marie-Ange Mushobekwa qui l’a dit lors de l’ouverture de la 35e session du Conseil des droits de l’homme des Nations Unies à Genève.

« Le gouvernement congolais accepte d’accueillir sur son sol une équipe d’enquêteurs des Nations Unies, venant en appui à la Justice Congolaise», a déclaré la ministre des Droits humains, avant d’ajouter que «cet appui sera technique et/ou logistique, et la justice congolaise gardera le leadership de ces enquêtes».

Selon Marie-Ange Mushobekwa, la justice congolaise poursuivra à l’issue de cet enquête conjointe, les présumés coupables et les jugera conformément au code pénal en vigueur en République Démocratique du Congo.

Le haut-commissaire des droits de l’homme souhaite quant à lui une enquête internationale pour faire la lumière sur les violences qui ont endeuillé RDC causant ainsi la mort de plus de 3 000 morts, selon l’Eglise catholique.

Le vote sur la nécessité de mettre en place une enquête internationale doit avoir lieu jeudi 22 juin au sein du conseil des droits de l’homme de l’ONU.