20 ans après la Révolution menée par Mzee Laurent-Désiré Kabila, le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat garde encore tout frais les souvenirs de cette révolution, à laquelle il estime qu’il est capital d’ajouter « la révolution des cœurs ».

« Mzee a mené la révolution agraire, de la constitution et des institutions démocratiques mises en place. A ces acquis doit s’ajouter la révolution des cœurs. Les Congolais se laissent conquérir par la Parole de Dieu », a indiqué Théodore Mugaluar lors d’un entretien eu en cette date, qui rappelle l’entrée de l’Alliance des Forces démoncratiques pour la libération (Afdl) à Kinshasa.

Et pour ça, il pense que c’est de la responsabilité de l’Eglise et des serviteurs de Dieu, qui doivent travailler à la conversion de l’espace politique au travers le souverain primaire à qui il faut apprendre comment voter et pour qui voter.

« Si le cœur est tortueux, quoique l’on fasse, l’on ne pourra jamais atteindre les objectifs. Les desseins de Dieu sont pervertis par le cœur tortueux. Et les pasteurs doivent évangéliser pour que le pays honore Dieu selon Osée 8, 4 », a-t-il ajouté.

Pour le pasteur Théodore Mugalu :

« la révolution de Mzee n’était pas celle des gens de l’Orient contre ceux de l’Occident. Sinon, il n’y aurait pas adhésion massive de la jeunesse congolaise tout le long du parcours de l’Est à l’Ouest ; sinon le Congo ne serait pas conquis en 7 mois ; il y aurait eu résistance des gens de l’Ouest. Cela veut dire que les idées n’étaient pas de Laurent-Désiré Kabila C’était la révolution des pères de l’indépendance ressuscitée par Laurent-Désiré Kabila ».

Dans sa révolution, souligne le chef de la Maison civile du Chef de l’Etat, Mzee a mis un point d’honneur sur l’agriculture (Service national). « Cette révolution devait se remettre les villageois au travail afin que les villages approvisionnent les villes et autres centres urbains et que l’argent circule dans les villages, qu’ils soient bancarisés et que l’assiette fiscale soit élargie jusqu’au village ».