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RDC: un rapprochement Majorité-Rassemblement contribuerait à prévenir la violence, selon Maman Sidikou

Le chef de la MONUSCO a espéré, lundi 5 décembre devant le Conseil de sécurité de l’ONU, que les efforts de la CENCO (évêques catholiques) avec le soutien des pays de la région, notamment l’Angola et la République du Congo, permettraient de négocier un rapprochement entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement de l’opposition. «Un […]

Le chef de la MONUSCO a espéré, lundi 5 décembre devant le Conseil de sécurité de l’ONU, que les efforts de la CENCO (évêques catholiques) avec le soutien des pays de la région, notamment l’Angola et la République du Congo, permettraient de négocier un rapprochement entre la Majorité présidentielle et le Rassemblement de l’opposition.

«Un tel rapprochement pourrait contribuer à la prévention de la violence le 19 décembre et contribuer à permettre un processus de transition pacifique nécessaire pour un processus électoral crédible », a-t-il déclaré.

Maman Sidikou évoque un « sentiment d’appréhension » à l’approche du 19 décembre, date marquant la fin du deuxième et dernier mandat constitutionnel du président Kabila.

Il a annoncé que la mission onusienne a actualisé son plan d’urgence « pour atténuer la violence politique et protéger les civils, dans la mesure du possible ».

«La mission a renforcé sa présence à Kinshasa pour mettre en œuvre son mandat de protection des civils. Nous avons également mis en place, à Kinshasa, Goma et Lubumbashi, trois équipes mobiles pour surveiller et signaler les restrictions et les violations des droits de l’homme », a fait savoir le chef de la MONUSCO qui s’exprimait devant le Conseil de sécurité en vidéoconférence à partir de Kinshasa.

Maman Sidikou a néanmoins estimé que «c’est  la volonté politique des principaux acteurs politiques qui déterminera la façon dont les tensions réelles et existantes seront gérées».

Le deuxième et dernier mandat du président Kabila s’achève le 19 décembre prochain. Mais l’élection de son successeur ne se tiendra pas cette année. La Commission électorale a demandé et obtenu de la Cour constitutionnelle le report de l’élection présidentielle.

L’accord politique signé le 18 octobre dernier par la majorité et une partie de l’opposition prévoit que cette élection se tienne en avril 2018.

Mais une partie importante de l’opposition conduite par le Rassemblement rejette cet accord.

Les évêques catholiques mènent une mission de bons offices auprès de tous ces acteurs pour tenter de concilier leurs points de vue.

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