Dans la rubrique :

Décrispation politique : L’IRDH a écrit a la CENCO

L’Institut de rechercher en droits humains (IRDH) appelle à la facilitation de la décrispation politique, qui est l’une des mesures convenues aux discussions qui se poursuivent encore au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui tient le bâton de ce forum. Ce, afin de permettre à plusieurs victimes, éparpillées à travers le […]

L’Institut de rechercher en droits humains (IRDH) appelle à la facilitation de la décrispation politique, qui est l’une des mesures convenues aux discussions qui se poursuivent encore au siège de la Conférence épiscopale nationale du Congo (Cenco), qui tient le bâton de ce forum. Ce, afin de permettre à plusieurs victimes, éparpillées à travers le pays, d’être rétablies dans leurs droits. C’est ce qu’on peut lire dans un memo de l’IRDH adressé à la Cenco, dont une copie est parvenue à la rédaction de Kinshasatimes.cd.

Voici l’intégralité de ce document.

FACILITER LA DESCRISPATION POLITIQUE ET RETABLIR LES VICTIMES DANS LEURS DROITS

L’IRDH soutient les efforts de la Conférence Nationale Episcopale du Congo (CENCO) de faciliter la décrispation politique, l’une des mesures convenues, en plus des arrangements particuliers de partage de pouvoir en période de transition, de l’Accord politique inclusif du 31 décembre 2016.

En effet, dans le cadre du suivi de la mise en œuvre dudit Accord, l’Institut élabore le présent mémorandum, afin d’illustrer, à la délégation d’évêques en mission à Lubumbashi, des causes de la crise politique dans le Haut-Katanga. En tenant compte de ces illustrations, des bonnes mesures de décrispation politique viseront à mettre fin à :

(i) l’instrumentalisation de la justice contre des opposants politiques ;

(ii) la restriction des libertés de la presse libre, d’expression d’opinions politiques contraire au parti au pouvoir et des manifestations publiques ;

(iii) des arrestations arbitraires et détentions illégales par l’Agence Nationale de Renseignement et de la brutalité policière.

Outre les points ci-dessus qui concernent l’élite politique, il convient de tenir compte d’une réparation générale pouvant réconcilier les dirigeants avec la population, expressément les familles des victimes anonymes tuées par balles, dans les quartiers populaires de la Commune de Katuba (quartier Matshipisha), Commune de Lubumbashi (Quartier Gécamines et Kisanga), Commune de Kenya, et dans le territoire de Sakania (quartier Kasumbalesa/Frontière).

Cordialement,

Tshiswaka Masoka Hubert

Directeur Général, IRDH

Sur le même thème

Goma: le quartier Mikeno abritant la mairie , une cible des bandits

L'insécurité n'a pas encore dit son dernier mot dans la ville de Goma. Le quartier Mikeno a été ciblé la soirée du jeudi 05 à ce jeudi 06 septembre 2024.

Nord Kivu: une attaque des M23 contre les élèves à Minova et Bweremana déjouée

Les affrontements entre les rebelles du M23 et les Wazalendo se poursuivent dans le territoire de Masisi au Nord Kivu malgré le cessez-le-feu voulu par les chefs de l'État à Luanda.

Bukavu : deux serveuses périssent dans un incendie qui a consumé le bar Métro

Des incendies en répétition ne cessent d'être enregistrés dans la ville de Bukavu. Du 2 au 3 septembre, 6 décès et 17 maisons incendiées ont été notifié à Bukavu.

Le président Tshisekedi déterminé à étendre ses partenariats avec la Chine

Au premier jour de son séjour à Beijing, en Chine, le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a été reçu en tête-à-tête par...

Goma: des interrogations sur l’origine de 200 corps qui seront enterrés ce lundi à...

200 corps des victimes de la guerre du M23 seront inhumés au cimetière Génocost de Kibati ce lundi 02 septembre 2024 après leur exposition au stade de l'unité dans la commune de Karisimbi en ville de Goma.