Le Comité Laïc de coordination de l’église Catholique entend rééditer l’exploit du « 16 février 1992 » en déferlant les fidèles catholiques et tout autre chrétien dans toutes les rues de la République démocratique du Congo ce 31 décembre 2017 pour exiger entre autre :
« La libération sans condition des prisonniers politiques, la libéralisation de l’espace médiatique, la restructuration de la CENI, la confirmation de la volonté du chef de l’État de ne pas briguer un 3ème mandat comme l’exige la constitution. »
Une telle marche, est une démarche qui « entre en contradiction avec le processus électoral, » proteste Francois Rubota, secrétaire national du Mouvement Social du Renouveau, MSR, aile Majorité présidentielle. Au cours d’une intervention sur une radio locale, il a jugé que cela risque de « retarder le processus électoral. »
Dans son communiqué de vendredi 22 décembre, « Le MLC adhère à l’initiative de la marche prévue le 31 décembre 2017, pour libérer l’avenir du Congo, » atteste le parti de Jean-Pierre Bemba.
Quant au communiqué de la Police nationale congolaise de ce même vendredi 22 décembre, il annonce que « les éléments de la Police nationale congolaise seront déployés et visibles dans toutes les artères principales et points chauds de la ville (de Kinshasa) du 24 au 25 décembre 2017 et du 31 décembre 2017 au premier janvier 2018, » pour sécuriser les kinois.