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RDC-Gouvernement Ilunkamba : aucun ministre sous sanctions internationales

Rendu public à l’aube du lundi 26 août 2019, le gouvernement Ilunkamba, premier sous l’ère Tshisekedi, ne compte aucun ministre ou vice-ministre sous sanctions internationales. Ce gouvernement intervient après plus de sept mois de moult négociations entre les deux coalitions au pouvoir. Tous les caciques du Front Commun pour le Congo (FCC) pressentis ministres, en […]

Rendu public à l’aube du lundi 26 août 2019, le gouvernement Ilunkamba, premier sous l’ère Tshisekedi, ne compte aucun ministre ou vice-ministre sous sanctions internationales. Ce gouvernement intervient après plus de sept mois de moult négociations entre les deux coalitions au pouvoir.

Tous les caciques du Front Commun pour le Congo (FCC) pressentis ministres, en dépit des sanctions internationales pesant sur eux, ne figurent pas  dans ce gouvernement tant attendu.

Il s’agit de Kalev Mutond, l’ancien chef de service de renseignement (ANR), Ramazani Shadary, le secrétaire permanent du parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), Evariste Boshab, ancien ministre de l’intérieur, Lambert Mende, ancien porte-parole du gouvernement sont notamment les personnalités sous le coup des sanctions européennes depuis le mois de mai 2017 jusqu’à ce jour. Elles sont accusées par l’Union européenne de violation des droits de l’homme en République démocratique du Congo.

Prévu pour 65 membres, le gouvernement Ilunkamaba a enfin abouti à 66 membres, en raison de l’ajout d’un portefeuille ad hoc pour des personnes vivant avec handicap. 77% des figurants sont nouveaux et 23 % ont déjà été aux affaires. On signale également l’augmentation du taux de participation des femmes qui est passé de 10% à 17%.

Crainte de durabilité

Des analystes patentés de la scène politique congolais, dans leurs microscopes de voyance, ne voient pas dans ce gouvernement une longue espérance de vie. A en croire l’un d’eux, les caciques non alignés dans ce gouvernement vont constituer un groupe des tireurs des ficelles afin de provoquer la crise au sein du pays pour la venue d’un dialogue. Ce qui amènerait les états-majors politiques à un gouvernement d’union nationale où, bien évidemment, ils feront partie. Une hypothèse peu probant, mais à ne pas classer dans les tiroirs du non-faisable.

Surtout que depuis les élections de 2006, les deux mandats de l’ère Kabila ont connu différents remaniements de gouvernement.

 

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