Une grosse affaire d’enquête a accusé l’ex président de la République démocratique du Congo, Joseph Kabila et consort dans un détournement des derniers publics de l’État. Pour Jean-Claude Katende, Président de l’Association africaine de défense des droits de l’homme, Joseph Kabila s’est préparé en amont pour se laver de toute immunité.
Le coordonnateur de l’ASADHO a relevé que l’ancien chef de l’État, reconnaît les délits financiers qu’il aurait commis avec toute sa troupe pendant que ces derniers étaient au pouvoir.
D’après lui, c’est pour cette raison qu’il s’est taillé une loi au niveau de l’Assemblée nationale, pendant qu’il était au pouvoir afin de lui garantir une impunité totale sous son statut d’ancien Président de la République.
» Le président Joseph Kabila savait ce qu’il avait commis comme crimes économiques et financiers. C’est la raison pour laquelle il s’est fait tailler une loi qui lui garantit l’impunité totale « , a écrit sur tweeter Jean-Claude Katende.
Cette loi prévoit qu’en dehors de la présidence, un ancien chef de l’Etat ne sera pas poursuivi comme un type ordinaire, il devra jouir de certains privilèges ou immunités, il devra bénéficier d’une sécurité rapprochée.
L’homme des droits humains a déduit que cette loi, n’aurait pas été créée si Joseph Kabila était innocent de toutes les accusations qui pèsent contre lui et sa bande. « S’il n’avait commis aucun crime, il n’aurait pas promulgué pareille loi » a-t-il ajouté.
Il convient de signaler que, L’ancien chef de l’État Joseph Kabila Kabange et consorts sont accusés d’un détournement d’au moins 138 millions de dollars des caisses de l’État avec la complicité d’une banque, la BGFI RDC.
C’est une nouvelle enquête dénommée Congo Hold-up qui a révélé cette information. Plusieurs médias internationaux en collaboration se sont en effet, documentés sur cette affaire qui révèle un gros détournement des fonds publics en République démocratique du Congo.