Dans un document qui porte la signature de Franck Tshibangu, son Directeur gérant, intitulé : « Droit de réponse et démenti de la société Egal sarl », adressé à Mme Sonia Rolley et M. Yann Philippin, respectivement journalistes à Radio France Internationale (RFI) et Mediapart, cette entreprise affirme n’être pas surprise des faits réchauffés ce jour par les journalistes de ces médias.
« La société Egal sarl affirme avoir lu le déferlement d’accusations, de commentaires, de conjectures et d’analyses en sens divers contre cette entreprise, distillés dans les publications du lundi 22 novembre, de l’article : « Congo Hold-Up : Egal, l’autopsie d’un scandale », une co-publication de Yann Philippin et Sonia Rolley de RFI ».
Et d’ajouter : » À Egal sarl, l’on n’est pas surpris », lorsqu’on sait la majorité des faits « réchauffés et reportés ce jour par ces médias, sont les mêmes qui sont parus le 29 octobre 2016, dans l’édition du numéro 254 du journal belge LE SOIR, sur ‘ fond de révélations de Monsieur Jean-Jacques Lumumba », martèle-t-on.
Et de préciser : » Une publication qui, à l’époque avait attribué à la société Egal, un financement par la Banque centrale du Congo (BCC), à travers la BGFIbank une somme estimée à 43 millions de dollars américains, montant que les rapporteurs de Congo Hold-Up portent curieusement aujourd’hui à 77 millions des dollars des fonds suspects ».
Une intention de nuire orchestrée par ces médias
Face à cette situation, la Direction d’Egal « déplore vivement le manque de discernement affichés par les auteurs de ces articles », qui écrivent parfois une chose et son contraire en même temps, le cas échéant, l’intention de nuire à la « crédibilité internationale » d’une entreprise congolaise dont l’organisation, le monde d’exploitation et la gestion exceptionnellement transparente étonnent plus d’un », apprend-on du même document, qui souligne que « tout ceci démontre l’intention de nuire ».
Dans le même ordre, Egal sarl réaffirme qu’elle n’a jamais été financée par des fonds publics. » Egal sarl précise sans ambages qu’elle n’a jamais été financée par des fonds publics, provenant de la BCC ou d’une quelconque institution étatique, si ce n’est une machination montée contre elle ».
Et de rappeler que : » l’Inspection générale des Finances (IGF) a enquêté en début d’année en cours, sur les prétendus paiements effectués par le Trésor public. À l’issue de multiples séances de travail avec cette structure, Egal a été mise hors cause dans cette affaire ».
D’où la question de savoir : si les auteurs de cette publication réalisent les conséquences de leur action médiatique, dont l’ampleur s’apparente ni plus ni moins à une campagne de diabolisation, dénigrement et discrédit d’un Etat, de ses institutions et de son tissu économique ? ».
Egal estime qu’en dépit de 3,5 millions de documents annoncés comme fondement de l’enquête, le conditionnel auquel ont recouru les auteurs de cette co-publication « entretient un doute légitime sur les conclusions de leur enquête ».
Ainsi, Egal souligne qu’au regard du réel préjudice lui causé, suite aux imputations aléatoires, l’entreprise se réserve le droit d’en exiger réparation.