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Beni : Toujours pas de rentrée de classes après des échauffourées à l’institut Bulungu

Après deux jours d’arrêt des cours dans la ville de Beni au Nord-Kivu, il s’observe toujours des acrobaties pour une reprise effective des classes dans cette partie de la République démocratique du Congo. Selon le secrétaire permanent du SYECO à Beni, Christophe Kanyambwe, la situation ayant dérangé la quiétude des cours à l’institut Bungulu le […]

Après deux jours d’arrêt des cours dans la ville de Beni au Nord-Kivu, il s’observe toujours des acrobaties pour une reprise effective des classes dans cette partie de la République démocratique du Congo.

Selon le secrétaire permanent du SYECO à Beni, Christophe Kanyambwe, la situation ayant dérangé la quiétude des cours à l’institut Bungulu le mardi dernier dans cette province, ne doit pas continuer à prendre l’ampleur étant donné que les enfants perdent du temps.

Dans une déclaration faite ce jeudi 25 novembre, Il a indiqué qu’à l’unisson avec les enseignants des écoles concernées par cette grogne, ont décidé sur la reprise des cours bien que l’affaire de ce dysfonctionnement soit toujours entre les mains de la justice.

Pour cause, un officier supérieur de l’armée s’en serait pris physiquement à un enseignant où au lendemain des élèves se sont pris aux éléments de forces de l’ordre.

Une situation qui selon Christophe Kanyambwe, doit rester en dehors de toute obstinence de poursuivre l’encadrement des élèves de cette école.

 » Nous avons dit qu’il fallait que l’on retourne à l’école et encadrer les enfants. Surtout que le colonel est déjà arrêté, il est en train d’être auditionné. Alors nous avons pensé que le reste de réclamations seront en train d’être suivies pendant que nous serons en train d’encadrer les enfants à l’école  » a déclaré le secrétaire permanent du SYECO à Beni.

Et d’ajouter  » S’il arrivait que la justice s’amuse sur ce dossier, en tout cas, il y aura paralysie parce que nous ne pouvons pas supporter cette humiliation. La justice nous garantit que le dossier est en instruction. Seulement, le service compétent pour juger le colonel n’est pas sur place « 

Pour rappel, un colonel de l’armée aurait giflé un enseignant en pleine salle de classe pour avoir confisqué le téléphone de sa fille pendant les heures des cours.

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