L’attaque rebelle perpétrée par le groupe rebelle mercredi dernier dans le chef-lieu de la ville de Beni au Nord-Kivu, inquiète la société civile de cette localité
» Il est en effet, incompréhensible d’admettre que des rebelles réussissent à attaquer le chef lieu d’un territoire sous contrôle par l’armée congolaise »
Darius Syayira, rapporteur de la société civile du quartier Pakanza, attaqué le Mercredi 24 novembre, juge déplorable que les assaillants arrivent au niveau de pénétrer une zone aussi proche de la première ville de la province du Nord-Kivu.
» C’est inconcevable ! Comment l’ennemi peut entrer dans la commune et surtout dans le quartier Pakanza où il y a même la résidence de l‘administrateur militaire avec sa ceinture de sécurité, et il y a eu des détonations en armes lourdes et en armes légères », a-t-il déclaré.
Selon lui, ces attaques est une preuve à suffisance que l’ennemi serait toujours aux alentours de la commune rurale d’Oicha, d’où la nécessité de renforcer la sécurité dans cette zone de la part des autorités de la ville.
Il craint cependant que par manque de polémologie, que l’insécurité ronge d’avantage la quiétude de la population de cette partie du pays.