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Kinshasa : Après le cardinal Ambongo, les animateurs des principales institutions du pays rencontrent André Bokundowa

La crise née de la désignation et entérinement de Denis Kadima, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), continue à faire marcher les institutions de la République. Et si besoin en était encore, la visite, tour à tour, des principaux animateurs des principales institutions du pays chez le cardinal Ambongo, archevêque métropolitain […]

La crise née de la désignation et entérinement de Denis Kadima, à la tête de la Commission électorale nationale indépendante (CENI), continue à faire marcher les institutions de la République.

Et si besoin en était encore, la visite, tour à tour, des principaux animateurs des principales institutions du pays chez le cardinal Ambongo, archevêque métropolitain de Kinshasa, le mercredi 24 novembre, chez le Représentant légal de l’Église du Christ au Congo (ECC), Monseigneur André Bokundowa, un jour après, soit le jeudi 25 du même mois en est une illustration. Dans une mission auprès de ces chefs religieux, les chefs d’institutions jouent la carte d’apaisement, indiquent nombre d’observateurs. Ces derniers s’interrogent si les catholiques et protestants lâcheront prise, là où tous les regards de la nation restent braqués sur eux?

Mission d’apaisement, après l’installation de manière controversée et non consensuelle, du nouveau bureau de la Ceni, voilà qui fait marcher les chefs de corps de deux chambres du Parlement, le Premier ministre, chef du gouvernement, du Conseiller spécial et chef de sécurité du président Tshisekedi vers les ténors de ceux deux grandes Églises.

Les deux confessions religieuses ont dénoncé les intimidations et une présumée corruption, orchestrées par certains caciques du régime actuellement au pouvoir en République démocratique du Congo (RDC), la veille de la désignation non consensuelle (selon ces confessions), de l’actuel président de la Ceni.

Les catholiques et les protestants (CALCC et MILAPRO), sont actuellement initiateurs des manifestations anti Kadima. Ils exigent non seulement la dépolitisation de la Ceni, mais aussi la suppression pure et simple du RAM (Registre des appareils mobiles), une redevance qu’il qualifient « d’escroquerie institutionnalisée), dont la traçabilité n’est connue par aucun congolais. Ils veulent également une gratuitement d’enseignement responsable, qui prend en compte l’amélioration des conditions des enseignants, ont-ils affirmé dans leur dernière déclaration.

Signalons qu’après leur sit-in interdit devant les représentations de la Ceni à Kinshasa et en provinces, le lundi 22 novembre dernier, le Milapro et le Calcc ont appelé le jeudi 25 novembre, à une marche contre la Denis Kadima, le samedi 27 novembre, sur toute l’étendue du territoire congolais.

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