En dépit du refus de Gentiny Ngobila, gouverneur de la ville province de Kinshasa de prendre acte de la marche des forces politiques et sociales réunies au sein du bloc patriotique, sous l’initiative du Ministère des laïcs protestants (Milapro) la Communauté des laïcs catholiques (Calcc), ces derniers maintiennent leur manifestation pour ce samedi 27 novembre.
Dans une déclaration jeudi 25 novembre, les initiateurs de cette marche ont affirmé avoir informé l’autorité urbaine, sur les différents itinéraires que prendront les manifestants le jour de la manifestation.
Les principaux axes de leur itinéraire ont été déroulés. Il s’agit de l’axe de Tshangu et Mont Amba, qui a pour point de départ le Terminus Lemba, en passant par les avenues Kianza et Université avec comme point de chute, le Palais du peuple.
L’axe de Bumbu, Ngiri Ngiri, Selembao, Bandalugwa partira du Rond-point Moulaert, et le Palais du peuple sera le point de chute.
L’axe de Mont-Ngafula, Makala, Lemba a pour point de départ le Rond-point Ngaba, celui de Kalamu, Kasa-vubu partira de la Place des artistes (Victoire Matonge), tous les deux auront également pour point de chute le Palais du Peuple, les manifestants passeront également par l’avenue université.
En toile de fond de cette manifestation, les mêmes revendications à savoir : la dépolitisation de la centrale électorale, la révision de la loi organique portant organisation et fonctionnement de la CENI (Commission Électorale Nationale Indépendante), dire non à l’investiture « frauduleuse » de Denis Kadima Kazadi, la suppression du RAM, l’application responsable de la gratuité de l’enseignement.
En rappel, le week-end dernier, l’hôtel de ville dans une correspondance largement relayée dans les médias, Ngobila avait refusé de prendre acte de cette manifestation, exigeant à ce que seules la CENCO (Conférence épiscopale nationale du Congo) et l’ECC (l’Église du Christ au Congo), puissent elles-mêmes saisir l’autorité urbaine, alléguant que le Milapro et le Calcc n’ont pas qualité, n’ayant pas de personnalité juridique. Ce que les deux structures ont rejeté en bloc.