Pour délimiter la zone d’exploitation et celle interdite de la mine de Shinkolobwe, le Gouverneur du Haut-Katanga a inspecté les bornes érigées et les caniveaux creusés, afin d’interdire l’accès aux creuseurs artisanaux.
À la tête d’une forte délégation, notamment les membres du conseil provincial de sécurité, l’autorité provinciale est arrivé mardi dernier à ce site uranifère, situé à 150 Kms de la ville de Lubumbashi. Il s’agit d’une deuxième visite, en l’espace d’un mois, qui lui a permis d’inspecter les travaux de sécurisation.
Sur le lieu, Jacques Kyabula a reçu les explications des agents de la GECAMINES, avant de faire le tour du site pour s’assurer de l’évolution des travaux. Des caniveaux de 3,5 mètres de profondeur y sont creusés, des bornes de limitation y ont été installées, séparant la zone où les exploitations minières continuent et celle interdite depuis plusieurs années.
« A ce stade », a dit le premier citoyen du Haut-Katanga, « il faut dire que nous sommes satisfaits du travail qui est fait ici. Cela prouve également que le site de Shinkolobwe est totalement sécurisé et personne ne peut prétendre que le site est exploité. Nous avons l’assurance que Shinkolobwe est sécurisé, mais nous allons continuer d’intensifier la surveillance. Des éléments de la Police nationale congolaise (PNC) et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), sont autour du site pour surveiller les entrées.
Pourtant fermé depuis 1960, des exploitants artisanaux continuent d’extraire du cuivre et du cobalt. Le renforcement d’effectifs des éléments de sécurité et les murs érigés, pourront décourager davantage les creuseurs d’y pénétrer.
Adrien AMBANENGO