Le décès samedi après torture, du jeune Olivier Mpunga dans les locaux des services speciaux de la police, défraie la chronique. Politiciens, acteurs sociaux et activistes, tous exigent que les auteurs de cet acte odieux subissent la rigueur de la loi.
Martin Fayulu, chef politique de Lamuka, une frange de l’opposition décèle dans cet incident, une faille de l’état de droit que le président de la République prône depuis son ascension à la magistrature suprême.
«L’état de droit est en péril en RDC. Le jeune Olivier Mpunga est torturé et tué dans les locaux de la police dans une affaire purement privée. Sincères condoléances à sa famille. Nous exigeons une enquête sérieuse pour faire toute la lumière sur cet odieux assassinat» a-t-il écrit sur Tweeter.
Une vidéo devenue virale sur la toile, montre un jeune homme de 32 ans ligoté, dénudé et asséné par des agents de service spéciaux. Dans la nuit du vendredi à samedi, ce fils unique d’une veuve a été retrouvé mort.
La police a condamné, dans un communiqué, cet acte de torture et il indique que cet incident est un cas isolé et ne doit pas engager tout le corps de la PNC et il ajoute que les auteurs présumés sont appréhendés et déférés devant la justice.