De l’entérinement des animateurs de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni) à la désignation par le président de la CENI d’un ancien conseiller du Président Félix Tshisekedi comme secrétaire exécutif national de la CENI, l’opposition congolaise estime que le régime pose les jalons d’une fraude à l’élection de 2023.
« M. Félix Tshisekedi est déterminé à défier, une fois de plus, le peuple congolais en cherchant, à tout prix, à conserver le pouvoir qu’il a usurpé, il y a trois ans. En manipulateur maladroit, il tente de distraire tout le monde, en posant les jalons à la fois de sa volonté ferme de tricher lors des élections de 2023 ou de renvoyer celles-ci aux calendes grecques», note le présidium de Lamuka.
Selon Martin Fayulu et Adolphe Muzito, tous les membres du présidium de cette plateforme de l’opposition, l’actuel chef de l’Etat veut « s’assurer le contrôle total de la Ceni en plaçant les membres de son parti, Udps, aux postes de Président, de Rapporteur et de Secrétaire exécutif national de cette institution voulue indépendante par la Constitution », ont-ils indiqué dans un communiqué de presse lundi 10 janvier.
Rappelant les efficacités de manifestations de la population contre les régimes passés, Lamuka appelle les Congolais à « s’opposer courageusement à la tentative de M. Tshisekedi d’organiser une nouvelle forfaiture qui ouvrirait la voie aux ennemis de la RDC pour matérialiser leur projet de balkanisation de notre pays », prévient-il.