Ils ont brûlé des pneus et érigé des barricades sur l’avenue Lomami, ruelle où est située la résidence de Jean-Marc Kabund, le président a.i de l’Union pour la démocratie et le progrès social (Udps), leur parti.
L’avant-midi de ce jeudi 13 janvier, ces combattants (militants du parti au pouvoir) ont interdit toute circulation des véhicules (taxi ou bus) et les populations de ce coin de la capitale congolaise ont été contraints à faire le piéton. Curieusement, il n’y a eu aucune présence des forces de l’ordre, ont affirmé des témoins.
Dépouillée de ses gardes la veille, la résidence du leader de l’Udps est restée comme celle d’un citoyen ordinaire. Les partisans eux, ont décidé de monter la garde, en remplacement des policiers désarmés et conduits la nuit précédente par les éléments de la Garde républicaine.
Mercredi 12 janvier, la résidence du député Kabund, 1er vice-président de l’Assemblée nationale était la cible d’un spectacle d’un film de western, alors que la GR et la police s’affrontaient à ce lieu.
Des citoyens habitant ce quartier ont affirmé que les militaires de la GR ont imposé la loi sur leurs collègues de la police nationale, commis à la garde de la deuxième personnalité de la chambre Basse du Parlement, au motif d’avoir humilié l’un des leurs et lui avoir retiré l’arme, sur le boulevard de poids lourds. Ce dernier, indique-t-on, assurait à son tour la sécurité d’une des sœurs du chef de l’Etat, qui aurait pris le sens unique.
Un acte inadmissible aux yeux de la sécurité de Kabund laquelle se distingue depuis un certain temps, par une pratique négative de crevaison des pneus des véhicules des tiers.