Les lampions de l’atelier de renforcement des capacités des personnels judiciaires sur les droits de l’enfant se sont éteints le samedi 15 janvier, à Kinshasa 2022.
Une clôture sur une note de satisfaction, a en croire Madame Marquise Pafua, responsable de l’Ong Femme en actions palpables (FAP), initiatrice de cette formation. Elle a saisi l’opportunité pour inviter les opérateurs judiciaires à la défense des droits juvéniles, quelle qu’en soit la circonstance.
» Mes attentes, c’est de voir tout le monde avoir à la conscience les droits de l’enfant. Je profite de l’occasion pour appeler tout le monde, particulièrement les personnels judiciaires d’avoir à la conscience ce que sont les droits de l’enfant et de lui offrir les conditions d’en jouir. J’appelle aussi à la défense et la protection de l’enfant et de ses droits à la justice, si jamais il vient de commettre un manquement », a déclaré Marquise Pafua, avant de s’exprimer sa satisfaction au bon déroulement des travaux durant deux jours (de vendredi 14 et samedi 15 janvier 2022).
De son côté, Alain Nsele Ngomba, avocat au barreau de Kinshasa/Matete qui a animateur cet atelier a insisté sur le devoir qui incombe l’Etat, la famille et la société à protéger et à privilégier les intérêts primordiaux de l’enfant. « Pour que l’enfant soit protégé, il doit bénéficier des bonnes conditions, en vue de son développement. Et la famille est son milieu naturel. La famille étant le noyau principal, le centre d’intérêt pour l’enfant, les parents doivent contribuer à son éducation. Et chacun de nous, qu’il s’agisse de l’Etat ou des particuliers, nous avons le devoir de le protéger », a-t-il rappelé, avant de souligner que lorsque l’enfant commet un manquement (abusivement qualifié d’infraction), l’on ne doit pas hésiter de l’amener devant le juge pour enfant qui lui, est doté non seulement du pouvoir de réparer, mais aussi de réinstaller l’enfant.
Les participants eux, n’ont pas manqué de s’exprimer. L’un d’eux, Eugène Nama, assistant psycho-social et responsable d’une structure de protection et hébergement d’enfants à Kinshasa, a qualifié de bénéfique la formation organisée par la FAP.
» La formation organisée par l’ONG FAP est quelque chose de bénéfique pour moi, puisque c’est dans mon métier, en tant que responsable d’hébergement d’enfants. J’ai apprécié la matière et la méthodologie des exposés de l’avocat formateur. Je promet que je serais toujours aux côtés de l’ONG, pour lui apporter mon appui et autres conseils chaque fois qu’elle en aura besoin », a-t-il déclaré.
Abondant dans le même ordre, Maître Winner Kankolongo, avocat de formation et de profession a aussi salué l’initiative de Madame Marquise. Il a encouragé une initiative qui a permis au grand nombre des bénéficiaires à mettre à acquérir, avec l’expertise de l’orateur, des nouvelles connaissances sur cette matière.
La remise des brevets aux participants a clos les deux journées de ces travaux.