Face à l’insécurité grandissante devenue monnaie courante dans la ville de Goma, des tueries, des kidnaping, des assassinats ciblés et des enlèvements ; le député national Josué Mufula propose le retour de la peine de mort à tous les auteurs de ces actes.
Celui-ci l’a dit après l’assassinat de trois jeunes en ville de Goma en l’espace de trois, dont un musicien révolutionnaire enlevé depuis vendredi dernier et retrouvé mort, son corps flottant sur les eaux du lac Kivu, le jeune étudiant finaliste assassiné un jour seulement après la soutenance publique de son mémoire de licence et enfin ce corps sans vie retrouvé sur le lac Kivu ce mercredi tôt le matin non loin de l’hôtel Barbecue.
Pour ce parlementaire, durant ce régime spécial de l’état de siège, dirigé par les militaires ; tous les criminels devront être arrêtés et exécuter en plein Afia pour, selon servir d’exemple pour ceux qui voudront bien insécuriser la population de sa base.
Tout en dénonçant la montée de la criminalité urbaine dans le chef lieu de la province du Nord-Kivu ces derniers jours, l’élu de Goma
Cet élu du peuple fait savoir que si la peine de mort sera appliquée, l’insécurité et la criminalité dans la ville de réduiront et ça sera la satisfaction de la population de Goma.
A noter qu’au regard du contexte post-conflit du pays, cette décision valait bien une palme surtout dans la partie Est, un moratoire sur l’abolition de la peine de mort a été signée par la RDC en 2003 sans qu’elle ne formellement retiré dans sa législation.
L’espoir est né lorsque, à partir de cette année, sur décision du gouvernement de l’époque sous l’autorité du président Joseph Kabila, les exécutions des condamnés à mort n’allaient plus avoir lieu.