Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), cher à Joseph Kabila a échangé avec la délégation du Conseil exécutif de la SADC, en séjour à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo (RDC). La rencontre a eu lieu le vendredi 18 mars au siège du parti à Gombe.
Trois points ont été au menu des échanges avec les juges de la SADC, reçu par Emmanuel Shadary et ses pairs du parti. Il s’agit entre autres, du contour sur l’organisation des élections générales en 2023; de la volonté de l’ancien parti au pouvoir de voir la forte représentation de la femme et de la jeunesse aux futures élections générales; et enfin, la réforme de la loi électorale, a appris un communiqué du département de Communication et médias de cette formation politique.
Ce dernier a affirmé que “profitant de l’audience accordée à la délégation de la SADC, Emmanuel Ramazani Shadary, le secrétaire permanent du PPRD a dénoncé la violation flagrante des textes légaux, en l’occurrence la loi portant organisation et fonctionnement de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni)”.
Il a en outre, « décrié l’aspect monocorde des institutions clés en RDC, sachant que celle-ci compte plusieurs tribus et ethnies ».
Dans cet ordre, le Pprd a clairement dit sa position, celle d’exiger sans équivoque, la mise en place d’une nouvelle équipe de la Ceni, consensuelle et rassurante, il en est de même pour la Cour constitutionnelle.
Ce parti est également contre toute révision non justifiée et innoportune de la constitution du 18 février 2006 et désapprouve toute démarche qui vise à installer un Etat dictatorial avec une pensée unique.
Enfin, le parti du sénateur à vie sollicite de la SADC une implication sans réserve dans l’accompagnement d’un processus électoral en RDC qui conduira à l’organisation des élections libres, transparentes et appaisées.