L’ambassadeur rwandais accrédité en République démocratique du Congo (RDC) a été reçu mardi 29 mars par Christophe Lutundula, Vice-Premier ministre des Affaires étrangères.
À cette occasion le diplomate rwandais s’est dédouané de toute accusation impliquant un soutien de son gouvernement au rebelles du Mouvement du 23 mars (M23).
Réaffirmant leur attachement aux principes et objectifs évoqués dans l’accord d’Addis-Abeba interdisant aux pays frontaliers de soutenir les mouvements rebelles en RDC, Vincent Karega a manifesté la volonté de son gouvernement à mener une mission conjointe pour sécuriser la frontière de ces deux pays.
» À travers nos conversations, nous avons rassuré au vice-Prémier ministre que le Rwanda n’a aucun intérêt à épauler le M23, par contre ensemble, en tant que pays voisins en bonne coopération, nous devons travailler ensemble pour nous assurer qu’il n y ait pas insécurité à nos frontières », a-t-il dit.
S’agissant de deux éléments de l’armée rwandaise capturés lors des attaques des positions de l’armée congolaise par ces rebelles, Karega a contesté ces allégations en affirmant que le Rwanda ne possède pas de telles unités au sein de son armée.
» Nous sommes confiants de le dire parce que nous n’avons aucune intention, aucun plan, ni projet de l’armée rwandaise à épauler une cause qu’on maîtrise pas du M23, alors que nous sommes signataires de tous les accords, entre autre, celui d’Addis-Abeba. Nous venons de discuter de comment travailler ensemble, et espérons qu’à la suite de toutes ces réunions qui ont eu lieu ici avec les Présidents régionaux et tous les autres pour accélérer la mise en œuvre, et cette mise en œuvre sera plus rapide cette fois-ci par rapport au passé ».
Au terme de cet entretien, les deux hôtes se sont convenus de mettre sur pied une mission de vérification et de restauration de la confiance et de coopération afin de tirer au clair les allégations qui planent sur l’ingérence de l’armée rwandaise au sujet des conflits rebelles en RDC.