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Sammy Jammal libre, Que reste-t-il du procès 100 jours ?

Le patron de la société Samibo, Sammy Jammal condamné aux côtés de Vital Kamerhe par le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, est libre. Il a bénéficié de la liberté provisoire mercredi 11 mai dernier, qui lui a été accordée par la Cour de cassation. Ils étaient poursuivis notamment pour détournement des fonds alloués au […]


Le patron de la société Samibo, Sammy Jammal condamné aux côtés de Vital Kamerhe par le tribunal de Grande instance de Kinshasa/Gombe, est libre. Il a bénéficié de la liberté provisoire mercredi 11 mai dernier, qui lui a été accordée par la Cour de cassation. Ils étaient poursuivis notamment pour détournement des fonds alloués au programme 100 premiers jours du Président Tshisekedi.

Sammi Jammal rejoint ainsi la liste de tous les condamnés dans ce dossier qui jouissent de la liberté provisoire. Bien avant la libération de cet homme d’affaires d’origine libanaise, Daniel Shamgalume, neveu à Vital Kamerhe ancien directeur de cabinet, a bénéficié de la courtoisie de la justice.

Procès 100 jours

Fin mai 2020, la ville de Kinshasa semblait être arrêtée. Tous, devant les écrans. C’est le début du procès dit de 100 jours. Vital Kamerhe, directeur de cabinet du chef de l’état, est le principal accusé, il est présenté comme chef de file de la mafia contre le volet habitat du programme d’urgence lancé à l’occasion de 100 premiers jours du président Félix Tshisekedi président issu d’une « alternance pacifique ».

Le 20 juin Vital Kamerhe et ses coaccusés dont Samih Jammal sont condamné, Jammal a été condamné en même temps pour notamment détournement des deniers publics dans le dossier de passation des marchés publics au premier degré. Ces peines seront réduites au second degré. Mais tous les condamnés même ceux du dossier de saut-mouton n’ont passé que deux ans en prison. Pour Kamerhe, la Cour de Cassation à tout cassé et accorde une liberté provisoire. Que reste-t-il du procès 100 jours ?

Les maisons pré-fabriquées à l’abandon

Les choses ont repris à l’étape du second degré en attendant, les condamnés ont tous retrouvé une liberté conditionnelle. Mais les travaux au camp Tshatshi restent au poing mort, les habitations déjà montées destinées aux militaires restent dans un abandon, à la merci des intempéries.

D’après certains analystes, le chef de l’Etat cherche à laver son allié face aux enjeux électoraux qui se pointent à l’horizon 2023.

L’affaire reste à suivre!

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