Le chef de l’État, Félix Tshisekedi, a regagné Kinshasa à l’issue de son séjour privé à Nairobi au Kenya et d’une mission de travail à Gitega (Burundi).
Alors qu’il était annoncé du côté de Malabo en Guinée Équatoriale en fin de semaine pour prendre part à deux sommets de l’Union Africaine (UA), Tshisekedi a interrompu son carnet de voyage et se fera représenter lors de ces assises par le vice-Premier ministre, ministre des affaires étrangères Christophe Lutundula.
Le retour du chef de l’État est consécutif à la situation sécuritaire de la partie Est du pays, actuellement transformée en champs martiaux dans des affrontements impliquant les forces des armées congolaise au groupe rebelle du M-23 bénéficiant d’un appui logistique et matériel de l’armée rwandaise.
D’après certaines indiscrétions, un conseil de sécurité d’urgence serait en gestation afin d’adopter les mesures qui vont accompagner cette situation qui expose la population de cette partie du pays.
Mercredi 25 mai lors de la plénière du conseil exécutif de l’Union Africaine (UA) Christophe Lutundula a fait une déclaration sans filtre à l’égard de la situation sécuritaire en RDC. Le VPM a sans hésiter ciblé le Rwanda comme étant principal agresseur qui agit sous l’ombre de M-23.
« Le Rwanda avance. Il y a 10 minutes, je le dis sans hésitation, le Rwanda a attaqué le camp de Rumangabo en RDC […] Je dis bien, le M23 soutenu par le Rwanda, a attaqué les troupes internationales de la MONUSCO », avait-il déclaré.