En visite en RDC en raison d’une mission privée, l’ancien président français, François Hollande a plaidé, ce mardi 27 septembre à Kinshasa, pour une force des Nations Unies plus efficace dans la partie est de la RDC.
M. Hollande juge la MONUSCO indispensable pour dissuader et protéger en RDC, et prévient que remettre en cause sa présence serait faire le jeu des groupes qui terrorisent la population ou se livrent à des prédations insupportables « dit-il.
Par contre, il estime que « les conditions d’engagement, la composition de ces forces, leur équipement, ne sont pas parfaits pour assurer le mandat qui leur a été confié ». Ces forces, selon lui, doivent être « beaucoup plus efficaces, pour aller même au contact de ces groupes armés » ajoute-t-il.
« La RDC est un pays souverain, indépendant, démocratique, qui doit régler par lui-même les affaires qui le concernent, y compris ces guérillas qui viennent troubler la vie des populations », a déclaré l’ancien président français à l’AFP.
Accompagné de son épouse Julie Gayet, l’ancien président venait de visiter le musée national de RDC et devait ensuite se rendre à Bukavu, pour assister mercredi à l’inauguration d’un nouveau service de l’hôpital du célèbre gynécologue congolais Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018 pour son action en faveur des femmes victimes de violences sexuelles.
«Je vais dans l’est car c’est une zone qui reste encore, hélas, trouble, avec des victimes civiles. Le PR Macron a aussi pris l’initiative de favoriser la paix dans cette partie du pays, la fin des ingérences étrangères et des prédations qui s’y commettent (…) », a-t-il expliqué.