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Sud-Kivu : à Kamanyola, les arrangements à l’amiable encouragent les cas de viol sur mineurs

Les enfants dont l’âge varie entre 12 et 15 enfants sont actuellement victimes de plusieurs cas de viols à Kamanyola dans le territoire de Walungu, au sud de la province de la ville de Bukavu. Les acteurs œuvrant pour la défense et la promotion des droits des enfants dans ce groupement dénoncent la recrudescence de […]

Les enfants dont l’âge varie entre 12 et 15 enfants sont actuellement victimes de plusieurs cas de viols à Kamanyola dans le territoire de Walungu, au sud de la province de la ville de Bukavu. Les acteurs œuvrant pour la défense et la promotion des droits des enfants dans ce groupement dénoncent la recrudescence de cas de viol qui ont repris la zone depuis le début de l’année.

Ces derniers demandent aux services habilités de créer un climat favorable aux enfants pour les éviter ces cas. Gumaguma Kahimbi, membre du réseau pour la protection des enfants à Kamanyola invite les autorités et tous les acteurs à s’impliquer pour décourager cette pratique.

« Nous regrettons qu’à Kamanyola ces cas deviennent de plus en plus récurrents. Nous profitons de cette occasion pour demander aux autorités de s’impliquer sévèrement conformément à la loi » a-t-il indiqué.

Pendant ce temps, c’est la police de protection de l’enfant dans la plaine de la Ruzizi qui dénonce la pratique de règlement à l’amiable des cas de viol par la communauté. Fatuma Malonge chef de la police pour la protection de l’enfant appelle les parents à faire recours aux instances habilitées.

« Dans cette plaine de la Ruzizi, nous attendons toujours l’orientation des dossiers à nos bureaux de la police mais ça n’arrive pas. La communauté qui est chargée de nous les faire parvenir, ne le fait pas et s’adonne aux arrangements. Le mariage des mineurs est interdit et si tu fais cet arrangement à l’amiable, il ne faut pas oublier qu’il s’agit du viol parce que ce mineur n’a pas de consentement, vous observer des arrangements dans la communauté parce qu’ils ont peur de la communauté. Il faut toujours dénoncer » a fait savoir cette dernière.

Une situation qui fait suite aux cas de viols sur mineurs devenus récurrents dans la plaine de la Ruzizi au Sud-Kivu mais dont les auteurs sont toujours impunis.

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