En présence du secrétaire général adjoint des Nations Unies, Jean-Pierre Lacroix, la société civile de la province du Nord-Kivu a déploré, lundi 5 février, le silence de la communauté internationale à l’égard la situation sécuritaire dans l’Est de la RDC.
Pour le président de cette société civile, John Banyene, ce silence est l’expression d’une complicité entre la communauté internationale et le Rwanda, pays agresseur. « Nous disons que le Rwanda doit être soutenu quelque part », ajoute-t-il.
Avant de s’indigner : « Il y a peu, les Nations unies ont demandé au Rwanda de retirer ses troupes en RDC mais cela n’a jamais été fait ».
De côté, Jean-Pierre Lacroix a indiqué que le retour de la paix passe par les mécanismes régionaux.
« Nous sommes en contact avec ces pays. Vous connaissez le processus de Luanda avec à l’initiative l’Angola, vous connaissez le processus de Nairobi visant le désarmement des groupes armés. Les Nations unies, en commençant par le Secrétariat général, ne sont pas ceux qui décident des sanctions. Ce sont des Etats membres. C’est une question à adresser aux Etats », a-t-il martelé.