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Fridolin Ambongo déplore l’absence d’un front commun contre la rébellion 

Le Cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé samedi, l’absence d’un front commun contre la rébellion du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo.  D’après lui, « un pays qui est attaqué, un pays qui se sait en guerre, la première chose à faire est de s’asseoir autour d’une table pour former ce qu’on appelle le front […]

Le Cardinal Fridolin Ambongo a dénoncé samedi, l’absence d’un front commun contre la rébellion du M23 dans l’Est de la République démocratique du Congo. 

D’après lui, « un pays qui est attaqué, un pays qui se sait en guerre, la première chose à faire est de s’asseoir autour d’une table pour former ce qu’on appelle le front commun ». 

M. Ambongo estime que certains congolais sont frustrés par des gestes qui fragilisent la cohésion nationale. 

« Comment voulez-vous des fils du pays qui partent d’ici, de Kinshasa, et qui vont rejoindre la rébellion à l’Est ? Posons-nous la question : pourquoi ? Nous pouvons nous énerver contre ceux qui sont partis, nous pouvons les traiter de traîtres, ils ont pris la cause de l’ennemi, mais la question de fond est : pourquoi ces gens ont agi de cette manière ? C’est parce qu’au niveau d’ici, nous continuons à poser des gestes qui blessent les autres, nous continuons à poser des gestes qui fragilisent la communion nationale, nous posons des gestes qui excluent les autres de la jouissance du gâteau national », a-t-il dit dans son message à la messe de Pâques. 

En outre, le Cardinal Fridolin Ambongo a déploré la mauvaise gestion de la ville de Kinshasa. 

« Comment voulez-vous un pays qui est occupé, comment voulez-vous un pays qui est attaqué de l’extérieur, mais nous, au niveau de Kinshasa, au siège des institutions, continuons à poser des gestes, à poser des actes qui ne vont pas dans le sens de la consolidation de l’unité nationale, de la cohésion nationale ? », s’est-il inquiété. 

Et de poursuivre : « Ça fait trois mois que notre pays est pratiquement paralysé pour la simple raison que toute la classe politique s’est invitée autour du grand gâteau que l’on est en train de se disputer, pendant que le pays est en guerre, pendant que l’ennemi avance. Tout ce qui nous intéresse, c’est la part du gâteau, comment nous pouvons tout faire pour nous retrouver au parlement, au gouvernement, à la tête des portefeuilles. Ce comportement est tout à fait incohérent si nous considérons la situation délicate, dangereuse de notre pays ». 

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