Marcel Malanga, fils du chef présumé responsable du coup d’État » du 19 mai à Kinshasa, tué sur le coup, affirme avoir été embarqué de force par son père dans une aventure dont il n’avait pas la maîtrise.
Porteur d’une arme de guerre, au côté de son père, dans la vidéo tourné au palais de la nation, ce jeune homme de 22 ans, s’est présenté à la barre comme victime des actes de son père.
« Je suis venu non pour faire un renversement du pouvoir mais pour rendre visite à mon père, que j’avais vu la dernière fois en 2021 pour une courte période, un père qui m’a quitté à l’âge de 16 ans » , a-t-il déclaré ce vendredi à la prison de Ndolo devant le tribunal militaire. « Je ne savais pas que mon papa avait des ambitions politiques« ,ajoute-t-il.
Il assure qu’il est venu en République démocratique du Congo, accompagné de son ami Taylor Thompson, à l’invitation de son père, Christian Malanga. Mais pour le ministère public, cette version n’est pas vraie. D’après l’organe de la loi, Marcel Malanga était « l’un des coordonnateurs » de la bande.
Au total, 51 accusés sont poursuivis dans cette affaire et sont tous détenus à la prison militaire de Ndolo à Kinshasa. Six étrangers figurent parmi eux: Marcel Malanga, son ami Taylor Thompson, un autre Américain, Benjamin Zalman-Polun, ainsi qu’un Belge, un Britannique et un Canadien.