L’Union Européenne a décidé de sanctionner Corneille Nangaa et son mouvement politique-militaire Alliance Fleuve Congo (AFC) ce vendredi 26 juillet.
En tant que fondateur, dirigeant et coordinateur politique de l’AFC, Corneille Nangaa Yobeluo est tenu pour responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC.
De plus, il est accusé de soutenir le groupe armé M23/ARC, contribuant ainsi au maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC, notamment en formant une alliance et en collaborant étroitement avec le M23/ARC, selon le Conseil de l’UE.
L’UE accuse l’AFC de soutenir le groupe armé M23/ARC, qui maintient le conflit armé, l’instabilité et l’insécurité en RDC, notamment en formant une alliance et en travaillant en étroite collaboration avec le M23/ARC.
Ce mouvement est donc « responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC », note-t-elle.
Les membres du M23 sanctionnés ce jour par l’UE sont Benjamin Mbonipa, secrétaire exécutif du M23 et Superviseur du secrétariat permanent de l’Alliance Fleuve Congo.
« En raison de sa position de leader au sein du M23/ARC, Benjamin Mbonimpa est donc impliqué dans la planification, la direction ou la commission d’actes qui constituent de graves violations des droits de l’homme ou des atteintes à ces droits en RDC. Il est également responsable du maintien du conflit armé, de l’instabilité et de l’insécurité en RDC », dit l’UE.
Les mêmes charges sont mises en l’encontre de Gacheri Musanga, brigadier-général du M23/ARC. Ces sanctions de l’Union Européenne tombent au lendemain de celles des Etats-Unis qui ont ciblé Alliance Fleuve Congo et ses dirigeants, ainsi qu’un autre groupe armé affilié actif au Sud-Kivu.