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Variole du singe en Afrique : l’OMS tire la sonnette d’alarme

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août, son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox (variole du singe) en Afrique. L’OMS avait déjà pris une mesure similaire en 2022, lors de l’émergence de cette épidémie de Mpox s’était répandue à l’échelle mondiale. […]

L’Organisation mondiale de la santé (OMS) a déclenché mercredi 14 août, son plus haut niveau d’alerte sanitaire au niveau international face à la résurgence des cas de Mpox (variole du singe) en Afrique.

L’OMS avait déjà pris une mesure similaire en 2022, lors de l’émergence de cette épidémie de Mpox s’était répandue à l’échelle mondiale. Cependant, l’épidémie actuelle, originaire de la République Démocratique du Congo et pour l’instant limitée au continent africain, présente des caractéristiques particulières, notamment un virus d’une contagiosité et d’une dangerosité accrues, souligne un média français.

La RDC a déjà enregistré environ 537 décès sur 15.018 cas suspects dus à l’épidémie de Monkey pox autrement appelée variole de singe depuis le début de l’année 2024.

Autrefois, connue sous le nom de variole du singe, cette maladie a été recensée dans 16 pays africains depuis janvier 2022, avec une augmentation des décès de 160% des cas en 2024.

« Aujourd’hui, le comité d’urgence s’est réuni et m’a fait savoir qu’à son avis, la situation constitue une urgence de santé publique de portée internationale. J’ai accepté cet avis», a déclaré lors d’une conférence de presse le directeur général de l’OMS, le Dr Tedros Adhanom Ghebreyesus cité par Le Figaro.

Seul le directeur général de l’Organisation mondiale de la santé a le pouvoir de déclarer une urgence de santé publique d’envergure internationale, sur les recommandations d’un comité ad hoc composé d’experts. Les quinze membres de ce comité, ayant pris part à la réunion, ont unanimement jugé que les conditions étaient réunies pour une telle déclaration, a rapporté aux journalistes le président du groupe d’experts, Dimie Ogoina, cité par la même source.

Mardi, l’agence de santé de l’Union africaine a qualifié l’épidémie de Mpox d’«urgence de santé publique».

Depuis janvier 2022, un total de 38.465 cas de cette maladie a été enregistré dans 16 pays africains, entraînant 1.456 décès, avec une hausse alarmante de 160 % des cas en 2024 par rapport à l’année précédente, selon les données publiées le 4 août par l’agence de santé Africa CDC.

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