Les combats ont débuté aux alentours de 5h00 du matin, principalement dans les hauts plateaux de Kalehe, touchant les villages de Kiboto et Rugusa. Ces affrontements, marqués par l’utilisation d’armes lourdes, ont semé la panique parmi les habitants, beaucoup ayant fui leurs domiciles pour se mettre à l’abri.
La situation humanitaire s’aggrave avec chaque échange de tirs, les civils étant pris entre deux feux. Des témoignages de résidents parlent de maisons détruites et de familles séparées dans la confusion des combats. Les infrastructures locales, déjà fragiles, subissent des dommages significatifs, rendant l’accès aux services de base comme l’eau et l’électricité quasi impossible pour certains quartiers.
Les autorités locales tentent de gérer l’urgence, appelant à une aide humanitaire urgente pour les déplacés et les blessés. Les organisations non gouvernementales sur le terrain ont également lancé des appels à la communauté internationale pour une intervention rapide afin de protéger les civils et de fournir une assistance médicale et alimentaire.
De leur côté, les FARDC et Wazalendo ont promis de continuer à défendre chaque pouce de territoire contre l’avancée du M23. Cependant, la stratégie à adopter pour contrer l’offensive rebelle reste floue, avec des appels à une coordination internationale pour rétablir la paix dans la région.
Alors que Nyabibwe lutte pour survivre à cette nouvelle journée de violence, l’urgence est à la protection des populations civiles et à la recherche d’une solution diplomatique pour mettre fin à cette guerre civile qui ne fait que ravager davantage la région. La communauté internationale est à nouveau interpellée pour jouer un rôle actif dans la médiation et l’assistance humanitaire.