Jeudi, à la Cité de l’Union africaine, le Président Félix Tshisekedi a rencontré Jean-Pierre Lacroix, Secrétaire général adjoint des Nations Unies en charge du maintien de la paix, afin de discuter de la crise sécuritaire qui déchire l’Est de la RDC.
Dans un entretien empreint de gravité et d’espoir, les deux dirigeants ont réaffirmé leur engagement commun pour la cessation des hostilités et la relance d’un processus diplomatique indispensable à la paix durable dans une région meurtrie par les violences.
« Nous allons travailler sur la résolution 27-73 du Conseil de sécurité, adoptée à l’unanimité, qui contient des messages essentiels concernant le respect de l’intégrité territoriale de la RDC, la cessation des hostilités et la mise en œuvre des engagements pris dans le cadre des Processus de Luanda et de Nairobi, » a déclaré Jean-Pierre Lacroix. L’ancien diplomate a souligné que chaque attaque, notamment le récent attentat meurtrier survenu à Bukavu, renforce l’urgence de faire appliquer cette résolution. « Cela vient renforcer l’importance du respect et de l’application de cette résolution par toutes les parties prenantes, car c’est uniquement par un engagement commun que nous pourrons instaurer une paix véritable. »
Pour Lacroix, la priorité absolue est claire : « Il faut que les hostilités cessent et que la diplomatie prenne la place pour parvenir à une paix durable. » Ce message, prononcé en des termes sans équivoque, résonne comme un appel à la responsabilité internationale et nationale pour mettre fin au cycle de violence qui fragilise l’Est de la RDC.
Au cœur de ces discussions, le Président Tshisekedi a réaffirmé la détermination du gouvernement congolais à défendre l’intégrité du territoire national, tout en soulignant la nécessité de travailler de concert avec la communauté internationale pour garantir la sécurité et le développement dans la région. Une démarche qui, espèrent-ils, marquera un tournant décisif dans la résolution de la crise.