Lundi 6 juillet, le gouvernement a annoncé des nouveaux cas de Mpox (variole simienne). Au total, 127 nouveaux cas ont été confirmés au cours de la 26ème semaine épidémiologique, soit entre le 23 et le 29 juin 2025, indique un communiqué officiel du ministère de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale.
Le ministère précise que les personnes les plus touchées sont majoritairement âgées de 15 à 34 ans, une tranche d’âge représentant une part active et mobile de la population, ce qui pourrait favoriser la transmission du virus dans les communautés.
Depuis le début de la flambée actuelle en 2024, 89.109 cas suspects ont été investigués à travers le pays, témoignant d’une surveillance épidémiologique soutenue malgré les défis sanitaires. Dans le même temps, 603.338 personnes ont déjà été vaccinées contre le Mpox, dans le cadre d’une vaste campagne de riposte visant à limiter la propagation de la maladie.
Le ministère appelle à la vigilance des populations, notamment dans les zones où l’incidence reste élevée. Les autorités sanitaires insistent sur le respect des mesures d’hygiène, la détection précoce des symptômes (fièvre, éruption cutanée, ganglions) et le recours rapide aux structures de santé en cas de doute.
Le Mpox, maladie virale zoonotique, est endémique dans plusieurs régions de la RDC, où les contacts étroits entre l’homme et les animaux sauvages peuvent faciliter la transmission du virus. Toutefois, la transmission interhumaine, notamment par contact direct ou via des fluides corporels, est également observée et constitue un enjeu majeur dans les milieux urbains et à forte densité.
Face à cette situation, les experts plaident pour une approche coordonnée entre les autorités sanitaires, les partenaires internationaux et les communautés locales. La sensibilisation, la lutte contre la stigmatisation des malades et l’implication des jeunes dans les campagnes d’information sont autant de leviers pour endiguer l’épidémie.
La RDC, déjà confrontée à d’autres défis de santé publique, dont le choléra et le paludisme, tente de renforcer ses capacités de réponse, tout en appelant à une solidarité accrue de la communauté internationale pour soutenir ses efforts de prévention et de traitement du Mpox.

