Le Président de la République a, une nouvelle fois, interpellé le Conseil sur la gravité de la situation liée aux embouteillages dans la capitale congolaise. Ces bouchons quotidiens, devenus insupportables pour les habitants, paralysent l’activité économique et détériorent la qualité de vie de la population.
Convaincu que la mobilité est le « poumon vital d’une capitale moderne », le Chef de l’État estime qu’elle doit cesser d’être une source « d’humiliation et de perte de temps » pour se transformer en vecteur de dynamisme économique, de sérénité sociale et de dignité nationale.
Ainsi, il a instruit le Vice-Premier Ministre en charge de l’Intérieur de dresser un état des lieux précis de la formation, de l’équipement et des effectifs des agents de circulation. Leur présence devra être accrue et mieux organisée. L’appui de certaines unités des FARDC est envisagé pour imposer discipline et rigueur aux grands carrefours et sur les axes stratégiques.
Au ministre en charge du Transport de proposer un plan opérationnel des Transports, ceci devra être concret et visant la modernisation de la signalisation, la gestion intelligente des carrefours et l’introduction de solutions technologiques adaptées. Le Gouverneur de Kinshasa est appelé à accélérer la régulation des taxis et bus, à interdire les stationnements anarchiques et à créer des parkings modernes en partenariat avec le secteur privé, afin de dégager des ressources pour l’entretien urbain.
Pour les taxis-motos, le port obligatoire du casque pour le conducteur et le passager sera imposé. Chaque moto devra être identifiée pour garantir sa traçabilité, et leur accès au centre-ville sera strictement interdit. Leur activité sera limitée aux zones périphériques.
Par ces mesures, le gouvernement espère redonner fluidité et dignité à la circulation dans la capitale. Reste à savoir si leur mise en œuvre effective permettra de transformer le quotidien des millions de Kinois confrontés chaque jour au calvaire des embouteillages.