Le ministre de la Santé publique, Hygiène et Prévoyance sociale, Samuel Roger Kamba, a pris une décision ferme pour protéger le droit à la vie : plus aucun hôpital, public ou privé, n’a le droit de refuser la prise en charge d’un patient en urgence vitale, quelle qu’en soit la cause.
L’arrêté ministériel, entré en vigueur dès sa signature, vise à mettre fin à une dérive devenue tristement fréquente dans le système de santé congolais : des malades mourant faute d’argent avant même d’avoir été soignés.
« La santé est un droit fondamental. L’accès aux soins d’urgence médicale vitale conditionne la préservation de la vie humaine », souligne le ministre dans le texte officiel.
Selon le ministère, de nombreux décès auraient pu être évités si les structures médicales avaient respecté leur devoir de secours.
Le nouvel arrêté prévoit des mesures strictes contre tout établissement ou personnel médical qui refuserait de soigner un patient en danger de mort.
Les sanctions iront de mesures disciplinaires à des poursuites pénales pour non-assistance à personne en danger.
Aucune condition financière ne doit être exigée avant la prise en charge d’une urgence vitale.
Le patient devra être stabilisé avant toute formalité administrative ou paiement.
Par cette décision, le gouvernement réaffirme un principe fondamental : la vie humaine prime sur l’argent.
Cette initiative s’inscrit dans la volonté du ministère de restaurer la confiance entre les citoyens et les structures de santé, souvent critiquées pour leurs pratiques mercantiles.
L’Inspection générale de la Santé a été mandatée pour assurer le suivi et le contrôle de cette mesure sur l’ensemble du territoire national.
Elle aura le pouvoir de fermer les établissements fautifs et de transmettre les dossiers à la justice.