C’est ce qu’a expliqué Omar Abou, chef de la Mission Onusienne au Nord-Kivu, à l’issue d’une rencontre avec des journalistes ce mercredi 30 octobre 2024 à Goma.
Ce dernier a indiqué que cela intervient à la demande du Gouvernement congolais, dans un contexte sécuritaire préoccupant et surtout, après la 1ère phase de ce processus qui s’est achevé récemment au Sud-Kivu.
« Lors de la dernière session du conseil de sécurité des Nations Unies, le représentant permanent de la RDC à l’ONU a demandé que la MONUSCO reste et ne pas poursuivre avec le plan de désengagement car le pays n’est pas prêt pour lancer la deuxième phase qui concerne la province du Nord-Kivu », a-t-il fait savoir expliquant que les deux parties ont toutefois convenu de consolider la première phase en ralentissant le plan de désengagement.
« On va continuer à discuter avec le gouvernement pour une meilleure transition cette fois des activités de la Mission Onusienne », a-t-il poursuivi.
Omar Abou a par ailleurs appelé la population à soutenir la MONUSCO qui est en appui aux FARDC sur demande du gouvernement congolais.
Pour rappel, lors de sa dernière visite officielle en RDC, le Secrétaire général adjoint de l’ONU en charge des opérations de maintien de la Paix, Jean-Pierre Lacroix, avait signifié que le départ de la MONUSCO au 31 décembre 2024 n’avait jamais été acté ni par les autorités, ni par le Conseil de sécurité.