À l’occasion du Sommet climatique de la 30ème Conférence des Parties sur le réchauffement climatique (COP30) Belém, prélude, le Président Félix Tshisekedi a réaffirmé la position de la République démocratique du Congo (RDC) comme pays-solution, appelant la communauté internationale à honorer ses engagements climatiques.
Dans son discours devant une cinquantaine de Chefs d’État, le Président Tshisekedi a insisté sur l’importance des forêts pour l’avenir de l’humanité et dénoncé le phénomène d’écocide, à savoir la destruction des forêts primaires, des aires protégées et des parcs nationaux.
« Dix ans après l’adoption de l’Accord de Paris, l’heure est à l’action. Il nous faut agir vite et honorer les engagements souscrits », a-t-il déclaré, soulignant également l’urgence d’un rééquilibrage entre financement de l’atténuation et financement de l’adaptation, afin de protéger les pays déjà touchés par les chocs climatiques.
Le Chef de l’État a présenté le projet du Couloir vert Kivu-Kinshasa, un programme de conservation territoriale couvrant plus de 540 000 km², dont 100 000 km² de forêts primaires, visant à préserver la biodiversité et à renforcer la lutte contre le changement climatique.
Durant les deux jours du sommet, le Président Tshisekedi poursuivra son plaidoyer au sein de groupes thématiques et lors de rencontres bilatérales, dont un tête-à-tête avec le Président brésilien Lula Da Silva, à l’occasion du lancement du Fonds pour les forêts tropicales éternelles (TFFF).
Cette participation souligne l’engagement croissant de la RDC dans les forums internationaux et son rôle central dans la conservation des forêts tropicales et la lutte contre le réchauffement climatique.

