Les yeux ont presque tout vu, les oreilles ont entendu les cris et les pleurs, et la voix a décidé de se lever. Comme un soldat sur le champ de bataille, s’opposant à la peur, méprisant le danger et la souffrance qui pourront arriver après. C’est le cas d’un activiste passionné des droits de l’homme, qui a refusé d’être spectateur des violences faites aux femmes.
C’est si facile à tout le monde de dire : je défendrai une victime d’abus, de violence, de viol ou d’agression sexuelle. Mais la réalité que nous voyons dans la societé nous prouve pratiquement le contraire de ce qu’on se décide. En fait, il y a des jours, des semaines, des mois et des années qui ouvrent notre esprit pour découvrir la réalité qui était cachée depuis le temps.
Cette triste réalité nous fait voir ceci : qu’en RDC, certains hommes politiques, administrateurs sportifs, icônes du monde des affaires, policiers, les personnes censées apporter de l’aide dans la société sont pour la plupart ceux qui violent les droits de l’homme (de la femme précisément). Dans ce cas des célébrités et des personnes de pouvoir, cela a toujours été clair devant la justice de la République démocartique du congo, que la solution serait de cacher, de prétendre qu’il ne s’agissait que d’un simple malentendu, livrant ainsi les victimes à leurs tristes sorts, modifiant ainsi leurs images du monde et hypothéquant leurs futures.
Après tout, quel sera le sort de ces victimes ? Comment seront leurs images devant le monde ? Qu’allons nous dire pour leurs vies, leurs futures ? Il y a donc tant de questions qui se posent au sujet de cette crise.
Selon le Haut-commissaire adjointe de l’ONU aux droits de l’homme, Mme Kate Gilmore plus de 900 personnes ont été victimes de violences sexuelles en RDC sur une période d’un an, et les investigations ont fait voir que la grande partie des crimes a été perpétrée par les personnes censées proteger les civils. Mme Gilmore a déclaré au Conseil des droits de l’homme que la majorité des 900 cas de violence sexuelle enregistrés au cours d’une année ont été perpétrés par la police, l’armée ou des milices. Nous avions tous eu à croire aux promesses du Président Félix Tshisekedi lors de sa campagne en 2018, que l’impunité des agents de l’État sera levée, mais 12 mois après son élection, peu de mesures semblent avoir été prises.
Bien qu’au délà de ce qu’on peut imaginer, nous sommes tous persuadés que la justice en République democratique du congo trouve du mal à s’exprimer sur les gens sous prétexte ayant des immunités ou privilèges judiciaires, à cause de leurs argents ou encore leurs rénomées au pays.
C’est pourquoi, nous activistes des droits de l’homme, devrions nous ténir main dans la main pour éclairer les citoyens sur leurs Droits et Devoirs ainsi que le savoir Juridique élémentaire, afin que tout le monde connaisse la liberté, l’égalité en dignité et en droit.
Themoly Makanzu Walombua,
Chercheur en Politique Internationale à L’Université de l’Afrique du Sud (Unisa).