Les Institutions dans un gouvernement démocratique sont nécessairement les entités qui remplissent les éléments de la démocratie, c’est-à-dire, la participation du peuple directement ou indirectement, l’indépendance du pouvoir Judiciaire, la séparation des pouvoirs, l’État de droit, l’enchâssement des droits humains fondamentaux, les libres et équitables élections, la liberté de la presse, mais également aussi la garantie de la responsabilité et la transparence dans la gestion du pays.
Il est donc important de signaler que les institutions solides sont en effet, une pierre angulaire d’un gouvernement stable. C’est par ici que nous sommes contraints d’évoquer le cas de la RDC où les hommes forts sont partis au délà des institutions, émanant une destabilisation gouvernementale. La RDC est où elle est, aujourd’hui parce que des hommes forts ont gouvernés des institutions faibles, et se sont alloués d’un pouvoir incontrôlé et ont largement épuisé ses ressources.
Les hommes forts gouvernent la RDC depuis le départ des maîtres coloniaux jusqu’à nos jours. Nous ne les citerons pas tous, mais juste un éclaircissement sur ce sujet; nous avons tous vu l’ancien président de la RDC Joseph Kabila qui s’est fortement maintenu au pouvoir pendant 18 ans, et au lendemain de sa dictature, une mauvaise gestion économique grave a conduit le pays à une crise. Son régime a en outre été caractérisé par plusieurs violations des droits de l’homme ainsi qu’un manque de paix dans les territoires congolais. C’est ainsi que le pays resta calme et sans voix pendant tout le temps de son reigne avec ses acolytes que la population surnoma « les ayants droits ».
Récemment, Ramazani Shadary, sécrétaire permanent du PPRD, membre du FCC, dauphin de Kabila à la présidentielle de 2018, avait declaré sans moindre mal qu’il va PARALYSER le pays si malheur arrivait à Albert Yuma, président du Conseil d’administration de la Gécamines, soupçonné de megestion. La justice aurait dû faire son travail en procedant à l’arrestation de Shadary pour menace d’affaiblir les institutions, mais jusque-là ces propos outrageux ont demeuré lettres mortes, dans un pays réputé démocratique. Quelle honte! Cependant, si la RDC, pays démocratique avait des dirigeants qui mettent en place des institutions solides, le système démocratique serait renforcé et amelioré quelque soit la faiblesse ou la force de la personne en position d’autorité. La RDC a besoin des institutions capables, fiables et transparentes, une législature forte et viable, des forces de police honnêtes, des juges indépendants, une presse indépendante, un secteur privé dynamique et une Société civile juste pour donner vie à notre démocratie. Il est donc essentiel que les dirigeants congolais mettent en oeuvre les instruments juridiques et les normes qui leur survivent.
Makanzu Walombua Themoly(Défenseur des droits humains etChercheur en Politique Internationale)
Les hommes forts gouvernent la RDC depuis le départ des maîtres coloniaux jusqu’à nos jours. Nous ne les citerons pas tous, mais juste un éclaircissement sur ce sujet; nous avons tous vu l’ancien président de la RDC Joseph Kabila qui s’est fortement maintenu au pouvoir pendant 18 ans, et au lendemain de sa dictature, une mauvaise gestion économique grave a conduit le pays à une crise. Son régime a en outre été caractérisé par plusieurs violations des droits de l’homme ainsi qu’un manque de paix dans les territoires congolais. C’est ainsi que le pays resta calme et sans voix pendant tout le temps de son reigne avec ses acolytes que la population surnoma « les ayants droits ».
Récemment, Ramazani Shadary, sécrétaire permanent du PPRD, membre du FCC, dauphin de Kabila à la présidentielle de 2018, avait declaré sans moindre mal qu’il va PARALYSER le pays si malheur arrivait à Albert Yuma, président du Conseil d’administration de la Gécamines, soupçonné de megestion. La justice aurait dû faire son travail en procedant à l’arrestation de Shadary pour menace d’affaiblir les institutions, mais jusque-là ces propos outrageux ont demeuré lettres mortes, dans un pays réputé démocratique. Quelle honte! Cependant, si la RDC, pays démocratique avait des dirigeants qui mettent en place des institutions solides, le système démocratique serait renforcé et amelioré quelque soit la faiblesse ou la force de la personne en position d’autorité. La RDC a besoin des institutions capables, fiables et transparentes, une législature forte et viable, des forces de police honnêtes, des juges indépendants, une presse indépendante, un secteur privé dynamique et une Société civile juste pour donner vie à notre démocratie. Il est donc essentiel que les dirigeants congolais mettent en oeuvre les instruments juridiques et les normes qui leur survivent.
Makanzu Walombua Themoly(Défenseur des droits humains etChercheur en Politique Internationale)