La société civile de la commune rurale de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu a alerté, mercredi 2 juin, sur le déficit en eau potable dans cette région qui accueille les déplacés, notamment ceux fuyant Goma, après l’éruption du volcan.
Daniel Sengemoja, président de cette structure a indiqué que, « les déplacés, tant de guerre que du volcan Nyiragongo, éprouvent d’énormes difficultés pour se ravitailler en eau. Ils doivent parcourir des kilomètres pour avoir de l’eau, notamment à Kaseghe, Kirumba ou encore Kayina ». D’où sa crainte de voir les déplacés être atteints des maladies hydriques. Il en appelle au gouvernement et aux humanitaires.
« Vraiment à Kanyabayonga, le manque d’eau devient un fléau, vous verrez quelqu’un qui est en train de prendre l’eau sale qui coule, pourvu qu’il vive. La commune vit une vie misérable sur le plan eau potable c’est la commune de Kanyabayonga. Il faudrait que le gouverneur ou soit l’administrateur ou soit le président de la République puisse voir, quel est le volontaire, quel est l’humanitaire qui peut vraiment accepter à sauver les vies humaines, se retrouvant dans la commune de Kanyabayonga. Qu’il nous achète des tuyaux, nous on tire l’eau de Kaseghe jusqu’à Kanyabayonga. Ça peut nous aider », a-t-il plaidé.
De son côté, le bourgmestre de Kanyanbayonga, Fatiri Chrysostome, a plaidé auprès des ONG pour une aide, afin d’éviter une autre catastrophe dans la région.
Déficit d’eau à Kanyabayonga: la société civile alerte sur des maladies hydriques chez les déplacés
La société civile de la commune rurale de Kanyabayonga, dans le territoire de Lubero, au Nord-Kivu a alerté, mercredi 2 juin, sur le déficit en eau potable dans cette région qui accueille les déplacés, notamment ceux fuyant Goma, après l’éruption du volcan. Daniel Sengemoja, président de cette structure a indiqué que, « les déplacés, tant de […]