Le gouvernement congolais n’est pas resté indifférent après l’explosion qui s’est produite le week-end dernier, soit le samedi 25 décembre, en ville de Beni, dans la province du Nord-Kivu.
Lors d’un briefing animé dimanche 26 décembre dernier, conjointement avec le gouverneur militaire du Nord-Kivu, le ministre de la communication et médias, Patrick Muyaya a renseigné que le bilan provisoire fait état de 8 morts et 20 blessés.
« (…) C’est grâce à la vigilance du vigile que le nombre de victimes a été moins que ce qu’ont préconisé les commanditaires, car il a empêché ce terroriste de se faire exploser à l’intérieur de ce bar.
Difficile de déterminer l’identité de l’assaillant car son corps a été déchiqueté, les enquêtes sont en cours et donneront plus d’éléments sur ce drame », a-t-il indiqué.
Pour faire face à ce phénomène et extirper l’ennemi, le gouverneur militaire Constant Ndima a fait savoir que plusieurs mesures ont été préconisées entre autres, la constitution des unités des FARDC et de la police destinées à la défense des villes, constitution de checkpoint pour contrôler le mouvement de citoyen et leurs biens, de bouclages sont organisés.
D’autres mesures sont, la saisie des armes prohibées, organisation de patrouilles pédestres et motorisées , mise en place du couvre-feu qui est ramené à 19h au lieu de 21h à Beni et à 20h pour les villes de Goma et Butembo ainsi que le renforcement des opérations sur le terrain avec le renfort en unités de canines.
Rassurant que tout les blessés reçoivent des soins médicaux, le porte-parole du gouvernement a affirme que » nous faisons face à un terrorisme islamique car nous avons plusieurs éléments qui vont dans ce sens « .