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Lubumbashi : Fin de la courtoisie routière, les conducteurs véhicules craignent le retour musclé de tracasserie

La courtoisie routière décrétée durant un mois à Lubumbashi, en vue de bien passer les festivités et sensibiliser les automobilistes de se procurer les documents de bord, est à terme depuis ce mardi 11 janvier, sur l’étendue de la ville, a annoncé le commandant de ‘a Police de circulation routière (PCR) dans le chef-lieu du […]

La courtoisie routière décrétée durant un mois à Lubumbashi, en vue de bien passer les festivités et sensibiliser les automobilistes de se procurer les documents de bord, est à terme depuis ce mardi 11 janvier, sur l’étendue de la ville, a annoncé le commandant de ‘a Police de circulation routière (PCR) dans le chef-lieu du Haut-Katanga.

Une aubaine pour les conducteurs de véhicules, qui craignent déjà le retour musclé de la tracasserie de la part des agents PCR.  

Lors d’une causerie avec les éléments de la PCR, le Commissaire Supérieur, le Colonel Mpalaka Yombo Jean-Claude, a informé sur la fin de cette période de trêve, initiée par l’autorité provinciale.  

« Nous avons reçu des instructions venant de la haute hiérarchie provinciale, décrétant un mois de la courtoisie routière, qui prend pratiquement fin en ce jour. Je fais donc le devoir de communiquer aux policiers que la courtoisie a pris fin aujourd’hui, et à partir de demain, nous allons commencer à travailler comme il se doit ».

L’officier a saisi l’occasion d’entretenir ses éléments sur la régulation de la circulation routière, de lutter contre la tracasserie routière et la maximisation des recettes de l’Etat. 

« Que l’année 2022 diffère de l’année 2021. Si vous étiez habitués d’arrêter 4 véhicules par jour, que cette année soit un véhicule par jour. Ensuite, que l’arrestation soit justifiée. Je refuse la brutalité, de verbaliser les conducteurs sur la route. Si tu interpelles un conducteur, tu le mets à côté, ne transige pas sur la chaussée avec le conducteur ni sur la voie publique. Étant un agent qualifié, prends le conducteur, amènes-le au bureau, en tenant compte de tous les rangs d’un citoyen. À la même occasion, l’officier a informé ses unités, du changement de commandement opéré au sein de l’escadron.

Adrien AMBANENGO

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