Affirmation du docteur Patrick Ngoma, président du Conseil d’administration de la Fondation Aurore. Une grande organisation qui œuvre dans la lutte contre le cancer digestif en République démocratique du Congo (RDC).
C’était ce vendredi 4 février, à l’occasion de la célébration de la journée mondiale de lutte contre cette maladie.
Pour ce médecin, la prise en charge du cancer en RDC est encore à un bas niveau, ce qui fait qu’à ce jour, plus de 70% des personnes qui sont atteintes par ce type de cancer meurent.
« C’est plus de 70% des personnes testées qui meurent du cancer. Ceci montre un peu le défaut que l’on a, par rapport à la prise en charge du cancer dans notre pays, étant donné que le diagnostic généralement se fait tard », a-t-il expliqué.
Médecin directeur adjoint à PMC ( Pistis Medical Center) situé à Limete, à Kinshasa, Patrick Ngoma, a en outre indiqué que plusieurs cas sont souvent diagnostiqués à l’Est du pays qu’à l’Ouest.
Tenant compte du danger que présente cette maladie, le médecin congolais a appelé la population congolaise à prévention, étant donné que la prise en charge n’est jusqu’ici à la portée des tous, vue son coût élevé.
Selon les données de l’Organisation Mondiale de la Santé (OMS) relayées par sa fondation, le cancer a provoqué la mort de plus de 34 412 personnes en RDC.
Cette journée est ainsi célébrée pour lutter contre les stigmatisations liées à cette maladie et en faire la campagne de son éradication.