« L’histoire de Reportes sans frontière avec Robert Menar a enlevé toute crédibilité à toute appréciation sur les droits des journalistes et même sur l’équité en terme de l’exercice de la profession de journalisme à travers le monde », a réagi le président provincial de l’Union nationale de la presse congolaise (Unpc) à la publication des Reporters sans frontières (Rsf), classant la Rdc en perte de deux places.
D’après Jean-Marie Kassamba, qui ne croit pas à cette appréciation, la liberté de la presse en Rdc, ne s’est pas dépréciée.
Au contraire, le bon fonctionnement de la démocratie en Rdc, justifie aujourd’hui la prolifération des médias (télévisions, radios, journaux, médias en ligne…) sur le territoire congolais.
« Il y a tout simplement, la situation normale d’un pays, où il y a autant de médias qui s’expriment et autant de situations qui s’apprécient au jour le jour (…) Allez en Angola, au Congo Brazzaville, au Tchad, en Lybie… Il n’y a pas autant de médias. Regardez les débats politiques sur les plateaux de télévisions au Congo. Et donc, nous sommes l’un des pays où la liberté de presse est la plus grimée. Il ne faut pas être congolo-pessimiste pour s’auto flageller en permanence sur des gens qui ont parfois d’autres visées dans leurs rapports que ce qui se passe réellement dans notre pays », a conclu le patron de Télé 50.
Dans son dernier classement de la liberté de la presse, Reporters sans frontières indique que la Rdc occupe la 154e place sur 180 pays, deux rangs de moins que l’année précédente où elle avait déjà chuté de deux places. En deux ans, la Rdc rétrograde ainsi de quatre rangs.