Les forces de sécurité en République démocratique du Congo ont capturé deux espions rwandais, dont des membres de l’armée rwandaise, et deux complices congolais qui préparaient un attentat dans la capitale congolaise. C’est ce qu’a annoncé mardi 27 décembre dans la soirée le vice-ministre de l’Intérieur lors d’un point de presse.
Les noms de ces espions rwandais et complices congolais sont : Juvénal Nsimiimana Biselka, Moïse Murokore Mushave, Santos Mugisha Ruyumbu et Remy Nganzi Nsengiyumba.
Selon ce membre du gouvernement, ils étaient déjà bien avancés dans leur macabre projet qui fonctionnait sous le couvert d’une ONG de développement appelée (AHDO).
« Ces espions sont venus en République démocratique du Congo sous le couvert d’une ONG de développement. Ces espions avaient non seulement infiltré des hauts gradés des FARDC, des personnalités politiques de grande envergure, ainsi que des opérateurs économiques et membres de la société civile. Le téléphone du militaire Rwandais arrêté, après exploitation, a révélé que ce dernier a eu accès aux différents sites stratégiques de la capitale, et ce, en complicité avec certains officiers généraux et supérieurs des FARDC », a déclaré le vice-ministre de l’Intérieur.
L’ONG a ouvert des antennes dans les provinces du Kwilu, du Kwango, du Kasaï, du Nord Kivu et du Sud Kivu et recherche d’autres espions. Le ministre leur assure qu’ils finiront par rattraper leur retard.
« L’acquisition d’un patrimoine foncier important par les espions et les forces de Kibomango autour de l’aéroport international de N’Djili suggère qu’ils ont conçu un plan pour arrêter Machiavel », a-t-il poursuivi.
Il convient de noter que la RDC est victime de l’invasion rwandaise dans sa partie orientale. Malgré les dénonciations de plusieurs pays à travers le monde, dont les États-Unis et la France, Paul Kagame refuse toujours d’admettre que son pays soutient les terroristes du M23.