Interrogé ce jeudi 21 mars à la Cour de cassation, l’ex-ministre de tourisme, Modero Nsimba a nié une partie de l’audio qui lui a été attribué contenant des discussions sur plusieurs sujets, dont celle sur la mort de l’ancien ministre des Transports, Chérubin Okende.
« Je reconnais ma voix. J’ai commenté la publication de Jeune Afrique sur la mort de Chérubin avec l’épouse d’un ancien adversaire politique en critiquant les méthodes utilisées », a-t-il déclaré en demandant une poursuite judiciaire contre la personne qui a diffusé l’audio.
Il explique d’avoir exprimé ses regrets suite au décès de Chérubin Okende.
« Depuis que j’ai quitté le Gouvernement, je ne suis jamais allé à la radio. Avec des pressions, ce n’était pas facile pour moi. On m’a demandé à la DEMIAP si je reconnaissais la culpabilité du général Ndaywel et de Christian Tshisekedi dans la mort de Chérubin Okende. J’ai exprimé mes regrets, je n’aurais pas pu commenter si j’avais su que Jeune Afrique parlait de faux. J’ai parlé de Chérubin avec mon collaborateur. J’ai répété ce que Jeune Afrique avait dit que le rapport mentionnait l’implication directe des services de renseignements dans la mort de Okende », ajoute-il.
Modero Nsimba, l’ex-ministre Modero Nsimba est poursuivi par le parquet près la cour de cassation pour propagation des faux bruits et imputations dommageables, suite à un audio controversé.