Augustin Kikukama, président de M17, cette plateforme centriste s’est dit au regret de constater que les évêques qui avaient rendu le tablier des négociations, au chef de l’Etat, revenir pour semer la confusion en déclarant que la nomination de l’actuel premier ministre est une entorse à l’Accord du 31 décembre 2016.

« Je suis catholique convaincu, mais je suis vraiment au regret de voir que les évêques qui ont rendu le tablier (…) et qu’ils reviennent pour semer la confusion sans considération. J’ai des documents qu’on m’a donnés disant que les évêques ont été amplement informés de la situation qui prévaut dans le Rassemblement. Ils savent
exactement l’organe, Conseil des Sages, qui est l’unique qui était mis en place à Genval, n’était constitué que de 13 personnes », a déclaré cet acteur politique lors d’un entretien eu ce samedi.

Le président de M17 s’est dit choqué de voir les princes de son église prendre des positions sans analyser le fait avec objectivité. C’était avant qu’il s’interroge si réellement y a entorse dans la nomination de l’actuel premier ministre par le Chef de l’Etat. Ce que lui ne reconnait pas. D’autant plus que le président de la République qui a
nommé, jouit encore de sa majorité parlementaire et que cette nomination est conforme à la Constitution.

S’agissant de l’Accord du 31 décembre, source de tous les maux, Augustin Kikukama a fait savoir que sur le plan juridique, dès lors que l’arrangement particulier n’a pas été signé, cet Accord n’est plus opposable aux tiers, surtout à ceux qui l’ont signé et signé sous réserve, et le sous- réserve n’était que l’arrangement
particulier.

Réagissant à une certaine opinion soutenant que le nouveau premier ministre ne représente pas le Rassemblement, Augustin Kikukama s’inscrit en faux. S’appuyant sur les résolutions des travaux de Genval et après les décès du président et de son vice-président du Conseil de Sages du Rassemblement, il affirme que la seule personne qui peut convoquer l’assembler générale ou engager cette plateforme,

c’est son porte-parole, qui est l’actuel premier ministre, Bruno Tshibala. « Nous voulons bâtir un Etat des droits, alors nous devrons respecter les principes, les textes qui ont été arrêtés », a-t-il appelé de tous ses vœux.