Les membres des organisations de la société civile congolaise en tournée aux Etats-Unis depuis début mars poursuivent leur périple de plaidoirie au sein des organisations internationales. Paul Nsapu (SG FIDH), Jean Claude Katende (ASSADHO), Floribert Anzuluni et Carbone Béni Beya (FILIMBI) ont conféré avec plusieurs diplomates accrédités à l’Onu.

Dans ses contacts, délégation congolaise a présenté à ses interlocuteurs le tableau de la situation politiques et celle des droits de l’homme qu’ils jugent alarmantes en République démocratique du Congo, en raison des « massacres » perpétrés dans les foyers de tension que connait ce pays actuellement. Ils ont également déploré la restriction des libertés individuelles et « la répression violente par le pouvoir en place des initiatives citoyennes et pacifiques en faveur de l’alternance politique ».

Les membres de la délégation ont insisté sur la nécessité de formaliser un mécanisme permettant d’appliquer des sanctions ciblées à l’encontre d’individus impliqués dans des cas de violations graves des Droits de l’Homme et d’atteinte aux libertés publiques, et/ou qui entravent le processus électoral en cours devant aboutir à une alternance pacifique.

La délégation des ong congolaises a à ce jour échangé avec les diplomates accrédités de l’UE, les États-Unis, le Japon, l’Éthiopie, l’Ukraine à l’Onu. Mais aussi les responsables des Départements des Opérations de Maintien de la Paix, des Affaires Politiques, l’Office du Haut-Commissaire des Nations Unies pour les Droits de l’Homme. La Chine et la Russie par contre rechignent de les rencontrer.